Pour un débat sérieux et honnête au sujet de la révélation coranique. La représentation caricaturale de l’Islam n’est pas un phénomène récent. Elle est contemporaine des premières révélations coraniques. Les situations de conflits ont, de tout temps, représenté des contextes favorables à la constitution des stéréotypes négatifs au sujet des croyances de l’Autre.

La spécificité de ceux élaborés vis-à-vis de l’Islam est qu’ils s’appuient sur un grand nombre d’académiciens et d’historiens, issus de plus d’une centaine d’instituts d’études orientales en Europe et en Amérique du Nord. Inversement, il n’existe aucune structure institutionnelle organisée, dans le monde musulman, capable d’organiser, d’encadrer, les réponses des savants musulmans aux conclusions de certains orientalistes qui s’attaquent aux fondements même du message religieux.

Nabil Lûqa Babawi est loin de représenter un cas atypique. Chrétien orthodoxe de confession, profondément lié il ses croyances religieuses, il envisage de prendre la défense du prophète Muhammad (Psl), et de défendre l’authenticité de son message, face aux attaques de certains orientalistes dont les critiques ont outrepassé toutes les règles de décence, allant jusqu’à alléguer que le prophète Muhammad était, épileptique, hystérique, obsédé par la sexualité, pilleur, mort d’ivresse etc. A la fin de son oeuvre argumentative, l‘auteur en vient à exprimer son profond dégoût pour un grand nombre de démarches intellectuelles entreprises par les orientalistes.

L’auteur dispose des moyens de répliquer. Docteur en économie et en droit, il a obtenu un doctorat en études islamiques, a étudié les fondements de l’Islam, le Coran, la méthode d’exégèse, instruit par les savants musulmans les plus reconnus de AI-Azhar.